Fast fashion : les 6 documentaires à ne pas louper
Fast fashion, mode éthique et vêtements à prix cassés, mais qu’est-ce que ça veut dire ?
Si vous pensez qu’avoir trouvé une robe à 15€ est « une super affaire », si vous cherchez des ressources et des solutions pour consommer mieux et durablement, ou si vous ne savez juste pas ce qu’est la « mode jetable », vous êtes au bon endroit !
Parce qu’on a tendance à fermer les yeux sur une réalité plus qu'amère, ces reportages, pour la plupart en immersion, vont vous les ouvrir (c’est toujours mieux pour regarder un documentaire, vous nous direz) et permettent de rendre compte des enjeux actuels du monde de la mode et de ses dérives.
Voici concoctée juste pour vous, une petite sélection, mais déjà bien suffisante, de documentaires qui informent et dénoncent la fast fashion, l’incitation permanente à la surconsommation et leurs conséquences dramatiques. De quoi comprendre comment sont réellement fabriqués la plupart de vos vêtements et quel est le prix humain, social et sanitaire à payer.
1. “Fast Fashion - Les dessous de la mode à bas prix”.
Edouard Perrin et Gilles Bovon (2021)
Dans les coulisses d’un secteur qui ne connaît pas la crise, retour et analyse de l’industrie de la fast-fashion, un documentaire français (très) complet qui revient sur l’impact social et environnemental d’une telle industrie sur notre monde actuel.
Une réalité bien plus sombre se cache derrière ces prix qui défient toute concurrence et attirent nombreux clients. En même temps on se doute bien qu’un t-shirt à 5€, c’est louche.
2. Des formats plus courts.
Brut traite de ce même sujet de manière plus concise, alors pour ceux qui préfèrent les formats plus légers, on vous en a sélectionné un parmi une dizaine sur le sujet.
Le combat d’Amma Aburam contre la « fast fashion » (2019) : 3 problèmes auxquels la mode éthique doit faire face et 4 solutions pour y parvenir. C’est le témoignage d’Amma Aburam, mannequin et blogueuse londonienne qui veut dire stop à la fast fashion et qui veut révolutionner notre manière de consommer.
3. “Révolte dans la mode” : trouver des solutions.
Documentaire qui analyse les dérives d’une industrie de consommation à outrance et met en lumière les alternatives possibles à son évolution.
Retour sur l’effondrement du Rana Plaza en 2013 au Bangladesh. Des milliers d’ouvriers décédés dans un atelier de confection et une frénésie autour de cette industrie révélée. Cela signe le début de la révolte dans la mode.
Un documentaire qui donne la parole à des activistes et nouveaux créateurs de mode, débordants d’idées novatrices afin de repenser le système actuel.
4. “The True Cost” : comprendre le problème en profondeur.
C’est le plus large constat sur les dérives de la fast fashion. Il dénonce le fonctionnement d’une industrie qui marche sur la tête en abordant les impacts sociaux, économiques mais aussi environnementaux.
Un voyage à travers le monde pour nous ouvrir les yeux sur les conséquences désastreuses de la mode jetable. Un bilan amer, certes, mais rythmé par des témoignages inspirants qui ne nous laissent pas sur un arrière goût fataliste.
5. “Coton - l’envers de nos tee-shirts”.
Comprendre les enjeux sociaux, écologiques et environnementaux qui se cachent derrière le coton, c’est la ligne que s’est fixé France 2 avec ce nouveau numéro percutant de Cash Investigation.
Retour sur le coton, l’une des fibres naturelles les plus utilisées dans nos vêtements aujourd’hui, mais à quel prix ? Un reportage qui permet de rendre compte des conditions insoutenables dans lesquelles les travailleurs de coton vivent. Conditions que la plupart des grandes enseignes du monde entier ont tendance à mettre de côté…
6. “River Blue” : met en lumière l’impact environnemental.
Roger Williams et David Mcllvride (2017)
Quand nos vêtements préférés détruisent les rivières et la vie des personnes qui survivent grâce à elles. River Blue met en évidence ces conséquences écologiques désastreuses et sensibilise à la destruction massive des rivières à travers le récit d’un voyage fluvial autour du monde.
Les grandes marques utilisent près de 105 000 milliards de litres d’eau potable pour leur production de vêtements, sans parler des produits chimiques ensuite déversés. C’est donc un appel à un changement significatif dans cette industrie qui détruit tout sur son passage.